Les couleurs de Virginie, par Virginie Tanguay…

26 novembre 2013

L’ouvrier

C’est le temps qui mûrit l’histoire et l’homme qui la fait évoluer.  Je suis interpellée par le récit de ceux qui sont passés avant moi.  Pour mieux comprendre le présent, il est souvent intéressant de connaître le passé et de retrouver le cours des événements dans le temps.  Qu’elle soit bonne ou mauvaise, à chacun son histoire.  La mienne me permet de m’interroger, de constater ce que je suis devenue.  C’est avec l’expérience et les essais que l’on grandit.  Chose certaine, celui que je croise sur mon chemin n’y est pas pour rien, il m’apporte un petit ou un grand « quelque chose ».

Je me promenais sur le trottoir de bois à Val-Jalbert quand j’aperçus, sur la terrasse du magasin général, un homme à l’air pensif.  Il dégageait une émotion palpable.  Mon imagination me transporta au début du vingtième siècle, en plein cœur de ce village industriel.  Déconcentrée, je trébuchai sur une borne-fontaine écarlate, pourtant très visible.  Je suis rêveuse et je m’y plais.

En une fraction de seconde, le vert sapin et le gris des toitures se modifiaient en des teintes neutres.  La couleur sépia enveloppait les lieux et évoquait les temps anciens.  Le chemin de fer où des troncs d’arbre ont poussé droitement accommodait maintenant un train à vapeur qui sifflait à son arrivée à l’usine.

Les touristes vêtus à la dernière mode, je les transformais en villageois.  Désormais, ils portaient chapeaux melon, salopettes, bretelles, lainages et robes en dentelles.

L’homme que j’avais repéré demeurait immobile et regardait en direction de la chute.  Il était ouvrier de la Ouiatchouan Falls Paper Company.  Je me demandais à quoi il réfléchissait.

Engagé au moulin de Val-Jalbert, il avait quitté son travail de bûcheron.  Quelques années étaient passées en un coup de vent.  Il était vaillant et apprécié.  L’opération de la machinerie n’avait plus de secrets pour lui : de l’écorçage, au défibrage, au tamisage… jusqu’au chargement des ballots de feuilles de papier dans les wagons.  Il offrait une qualité de vie à sa femme et à ses neuf enfants.  La famille habitait une luxueuse maison, dotée d’un système d’aqueduc, d’égout et d’électricité.  L’homme marchait jusqu’au moulin et rentrait auprès des siens après son quart de travail.  L’avenir laissait supposer un bonheur éternel et une certaine routine s’installait.  La réputation de Val-Jalbert n’était plus à faire.

Parfois les événements ne se déroulent pas comme prévus.  On ne peut pas tout planifier, peu importe l’époque que l’on traverse.  Au mois d’octobre 1918, une épidémie terrorisa les villageois, l’ouvrier y perdit deux enfants en moins de vingt-quatre heures.  Rien n’allait plus.  En l’espace de quelques années, la pulperie rencontra des difficultés insurmontables et les patrons se résignèrent à mettre définitivement la clef dans la porte.  Le village fut déserté, un gigantesque nuage noir assombrissait les lieux.

Ce travailleur me rappelle que rien n’est acquis dans la vie et que prendre le temps de dire « je t’aime » est important.  On se doit d’apprécier chaque moment parce que demain… tout peut basculer.

Notice biographique de Virginie Tanguay

Virginie Tanguay vit à Roberval, à proximité du lac Saint-Jean.  Elle peint depuis une vingtaine d’années.  Elle est près de la nature, de tout ce qui est vivant et elle est très à l’écoute de ses émotions qu’elle sait nous transmettre par les couleurs et les formes.  Elle a une prédilection pour l’aquarelle qui lui permet d’exprimer la douceur et la transparence, tout en demeurant énergique.  Rendre l’ambiance d’un lieu dans toute sa pureté est son objectif.  Ses œuvres laissent une grande place à la réflexion.  Les détails sont suggérés.  Son but est de faire rêver l’observateur, de le transporter dans un monde de vivacité et de fraîcheur, et elle l’atteint bien.  Elle est aussi chroniqueuse régulière au Chat Qui Louche.   Pour ceux qui veulent en voir ou en savoir davantage, son adresse courrielle :  tanguayaquarelle@hotmail.com et son blogue : virginietanguayaquarelle.space-blogs.com.  Vous pouvez vous procurer des œuvres originales, des reproductions, des œuvres sur commande, des cartes postales.

(Une invitation à visiter le jumeau du Chat Qui Louche :https://maykan2.wordpress.com/)


Les couleurs de Virginie, par Virginie Tanguay…

16 septembre 2013

Sur les planches à Val-Jalbert

La foule applaudit.  Le jeu des comédiens est captivant.  Le français local se distingue par un accent « québécois du  Lac » où les voyelles sont étirées et mâchouillées.  Les personnages font revivre les habitants d’autrefois.  Leurs vêtements couleur terre et l’odeur des planches de cèdre vieilli m’imprègnent de l’air du temps : les années vingt.

Val-Jalbert est un attrait touristique majeur dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean.  Son histoire, marquée par l’exploitation d’une pulperie sur un site d’exception, a rendu ce village unique au Québec.  Nous trouvons là une initiative avant-gardiste d’urbanisation.

Dans ces lieux invitants, la rivière Ouiatchouan sillonne la forêt de conifères.  Un escarpement soudain du Bouclier canadien forme le lit de la renommée chute de Val-Jalbert.

Au petit matin, dès que la rosée s’évapore et que le brouillard se lève devant l’éloquente dame blanche, elle offre un spectacle saisissant : une scène où les acteurs sont l’eau, le roc, les arbres et les végétaux.  Leur rôle est d’émerveiller les visiteurs.  C’est avec puissance et cohérence que dévale une imposante quantité d’eau.  Quel romantisme !  En la contemplant, j‘ai envie de raconter des événements du passé.

Depuis la nuit des temps, ce paysage pittoresque est admiré et l’activité humaine y est présente.  Des pièces archéologiques amérindiennes en témoignent.

Les ressources naturelles offraient le potentiel nécessaire pour l’implantation d’une pulperie en 1901.  En fait, c’est un village industriel qui vit le jour avec des commodités et des services de rêve !  Le grand patron, Monsieur Damase Jalbert, assurait à ses employés le confort et le luxe pour l’époque, c’est-à-dire l’eau et l’électricité.  Il savait que plus ses travailleurs seraient heureux, plus ils seraient productifs.  C’est alors qu’il fit ériger plusieurs maisons modernes pour les y loger avec leur famille.

En 1927, l’usine allait fermer définitivement ses portes.  La concurrence des compagnies américaines et la baisse de la demande pour la pâte à papier allaient avoir raison de l’entreprise.  Les habitants, le cœur plein de nostalgie, quittèrent les lieux.

Abandonné, le village fantôme s’endormit pour renaître dans les années soixante et ouvrir un nouveau chapitre dans l’ère du tourisme régional.

Virginie Tanguay

Notice biographique de Virginie Tanguay

Virginie Tanguay vit à Roberval, à proximité du lac Saint-Jean.  Elle peint depuis une vingtaine d’années.  Elle est près de la nature, de tout ce qui est vivant et elle est très à l’écoute de ses émotions qu’elle sait nous transmettre par les couleurs et les formes.  Elle a une prédilection pour l’aquarelle qui lui permet d’exprimer la douceur et la transparence, tout en demeurant énergique.  Rendre l’ambiance d’un lieu dans toute sa pureté est son objectif.  Ses œuvres laissent une grande place à la réflexion.  Les détails sont suggérés.  Son but est de faire rêver l’observateur, de le transporter dans un monde de vivacité et de fraîcheur, et elle l’atteint bien.  Elle est aussi chroniqueuse régulière au Chat Qui Louche.

Pour ceux qui veulent en voir ou en savoir davantage, son adresse courrielle :  tanguayaquarelle@hotmail.com et son blogue : virginietanguayaquarelle.space-blogs.com.  Vous pouvez vous procurer des œuvres originales, des reproductions, des œuvres sur commande, des cartes postales.

(Une invitation à visiter le jumeau du Chat Qui Louche :https://maykan2.wordpress.com/)


Les couleurs de Virginie, par Virginie Tanguay…

23 juillet 2013

Le lecteur anglais

le lecteur anglais

L’histoire débute sur l’Île de Wight que recouvrent des landes sauvages et vertes, parmi les plus belles d’Angleterre.  Y eut lieu une rencontre bouleversante qui allait changer le destin de Mr Carter…

Mr Carter caressait le rêve de visiter la ville de Québec.  Enfant, il regardait l’océan et s’amusait à y lancer des cailloux, tout en s’imaginant poser les pieds de l’autre côté.  Son goût pour la lecture l’avait fait voyager par l’imaginaire au Canada français.  Il affectionnait les romans du terroir.  D’une fière allure, sa prestance attirait les regards.  Sa petite voix intérieure lui rappelait depuis tant d’années ce désir de voyager qu’un jour, il partit à l’aventure.  Le 9 juin 1917, il quitta sa jolie demeure et embarqua à bord d’un cargo de la White Star Line.

Il fut ébloui par l’architecture de Québec et par son Château Frontenac qui dominait le fleuve Saint-Laurent.  Sa hâte de découvrir les villages éloignés le poussa à prendre le train.  Il se rendit jusqu’à Val-Jalbert, dans le nord-est du pays.

À destination, il rangea sa valise dans une chambre du grand hôtel et tira le rideau pour apercevoir les  maisons campagnardes.  La tiédeur de l’air et le parfum des roses sauvages lui donnèrent le goût d’une promenade.  La chute de Val-Jalbert dans toute sa splendeur évoquait en lui le sentiment de la liberté.

Mr Carter entendit ce qu’il croyait être la mélodie d’un oiseau et traversa le voile de brume qui drapait le pied de la chute.  Assise sur un banc de bois, une femme y pleurait.  Sensible à sa détresse, il mit la main sur son épaule.  Le long regard que ces inconnus échangèrent allait donner naissance à une histoire d’amour.

La belle se nommait Blanche.  La tendresse qui l’habitait lui donnait un air coquin.  Une lumière tamisée accentuait la délicatesse de son visage, d’une beauté irrésistible.  Elle parlait français, la langue de chez nous, au Lac-Saint-Jean, avec ses expressions typiques.  Mr Carter en saisissait des bribes.  Les gestes facilitaient la compréhension.  À ses côtés, Blanche se sentait rassérénée et lui se sentait vivre.  Des âmes sœurs s’étaient trouvées.  Toutefois, l’escale de Mr Carter fut de courte durée ; il repartira, gardant en mémoire le sourire de Blanche.

L’étranger retourna donc en Angleterre, ivre de peine et de joie entremêlées.  Blanche voulait oublier cet oiseau de passage, mais elle en était incapable.  Le temps passait, et elle retournait souvent s’asseoir sur le banc de bois, nostalgique.

Les bruyères fleurissaient à nouveau, et l’Anglais, seul dans sa grande maison, avait un regret.  Cette impression d’avoir laissé filer l’amour le tourmentait.  Après plusieurs mois, le souvenir de Blanche le hantait encore.  Il souhaitait rattraper le temps perdu…

Un matin de brume, le messager de l’île apporta une enveloppe.  D’un ocre défraîchi, cette dernière avait traversé l’océan.  Elle contenait un mouchoir de tissu parfumé et quelques mots d’amour écrits maladroitement.  L’anglais huma tendrement la pièce de tissu, et le brouillard se dissipa, en même temps que sa mélancolie.  Il touchait au bonheur et savait maintenant que Blanche partageait ses sentiments.  La Rose des vents lui indiqua à nouveau le chemin du pays lointain.

Après un long voyage en bateau et en train, il arriva enfin à la gare au moment prévu.  Il chercha sur le quai la silhouette convoitée, mais en vain.  L’attente était interminable.  Ses yeux ne quittaient pas les aiguilles de sa montre de poche qui tournoyaient.  Les heures passaient.

Blanche ne se présenta jamais au rendez-vous.  Impatient, il s’empara d’un journal qui trainait sur un banc, et un grand titre le bouleversa : « La grippe espagnole frappe encore à Val-Jalbert ».

L’Anglais comprit qu’il ne la reverrait plus.  C’est à ce moment qu’il saisit le sens du dicton : « Il faut cueillir sur-le-champ les roses de la vie. »

Notice biographique de Virginie Tanguay

virginie-vraieVirginie Tanguay vit à Roberval, à proximité du lac Saint-Jean.  Elle peint depuis une vingtaine d’années.  Elle est près de la nature, de tout ce qui est vivant et elle est très à l’écoute de ses émotions qu’elle sait nous transmettre par les couleurs et les formes.  Elle a une prédilection pour l’aquarelle qui lui permet d’exprimer la douceur et la transparence, tout en demeurant énergique.  Rendre l’ambiance d’un lieu dans toute sa pureté est son objectif.  Ses œuvres laissent une grande place à la réflexion.  Les détails sont suggérés.  Son but est de faire rêver l’observateur, de le transporter dans un monde de vivacité et de fraîcheur, et elle l’atteint bien.  Elle est aussi chroniqueuse régulière au Chat Qui Louche.

Pour ceux qui veulent en voir ou en savoir davantage, son adresse courrielle :  tanguayaquarelle@hotmail.com et son blogue : virginietanguayaquarelle.space-blogs.com.  Vous pouvez vous procurer des œuvres originales, des reproductions, des œuvres sur commande, des cartes postales.

(Une invitation à visiter le jumeau du Chat Qui Louche : https://maykan2.wordpress.com/)


Les couleurs de Virginie, par Virginie Tanguay…

5 février 2013

 Effervescence à Val-Jalbert…

  Val-Jalbert.  Un joyau, ce village entre le lac et les montagnes.  Le site d’une beauté remarquable faisait rêver.   La rivière Ouiatchouan et ce panorama spectaculaire du haut des chutes.  On s’enthousiasmait pour le moulin à pâte de bois qui allait assurer l’aisance des colons.

    Bientôt, on soulignera l’arrivée du premier curé et ce dernier bénira solennellement le moulin.  Les invités seront nombreux, dont, entres autres, les prêtres de chaque paroisse du Lac-Saint-Jean.

     Après la messe, les paroissiens avaient l’habitude de se réunir sur le parvis de l’église pour jaser.  Le curé de l’époque, Mgr Couture, était un de ces hommes qui sèment sur leur chemin de l’amour et de l’espoir.  Il était de bons conseils.  Ses réactions spontanées étaient parfois amusantes : ces quelques anecdotes en témoignent.

     Lors d’une messe, il écourta ses prières à cause de la froidure.  Les fidèles agenouillés frissonnaient.  Le souffle de chacun figeait ces mots dans l’air : « Y fait fret ! ».  Après la cérémonie, un gentil monsieur, coffre d’outils à la main, s’offrit pour réparer le chauffage à mazout.  Heureux, le curé l’absout de ses péchés sans même le faire passer par le confessionnal !

      Un jour de printemps, le barrage du lac des Commissaires céda.  L’inondation menaçait l’hôtel, le sous-sol de l’église et certaines maisons.  Les habitants demandèrent à Mgr Couture d’intervenir.  Ce dernier sortit une croix de sa poche et implora Dieu de les épargner.  Les yeux rivés au ciel, il entama une procession près de la rivière.  Le niveau de l’eau se mit à redescendre.  Était-ce le fruit du hasard ?

      Le bonheur quotidien s’installait dans les maisons campagnardes.  Les femmes, debout bien avant le chant du coq, nourrissaient les animaux de ferme et ramassaient les œufs.  Elles préparaient les enfants pour l’école et enfournaient le pain de ménage qui en cuisant dispersait un arôme alléchant.

       Val-Jalbert vivait au rythme du moulin.  Le soir tombé, les amants épuisés, à la chandelle, se retrouvaient au creux du même lit.  Sereins, ils bâtissaient ensemble un monde et regardaient dans la même direction pour un avenir meilleur.

       Au début de la cérémonie d’inauguration, dans une allégorie mémorable, la cloche de l’église et le murmure de la chute s’harmonisèrent aux discours.  Plusieurs représentants des villages voisins étaient de la fête, dont ceux de Saint-Prime, Péribonka et Mashteuiatsh.   Tout cela annonçait une ère nouvelle.

         Les enfants avaient cueilli les plus belles fleurs sauvages, avant d’entamer une ronde.  C’était magnifique !  S’en dégageait un sentiment d’unité, d’appartenance : tous voulaient entrer dans la danse !

          Val-Jalbert de l’époque : une effervescence de bonheur, au rythme de la famille universelle !


Notice biographique

Virginie Tanguay vit à Roberval, à proximité du lac Saint-Jean.  Elle peint depuis une vingtaine d’années.  Elle est près de la nature, de tout ce qui est vivant et elle est très à l’écoute de ses émotions qu’elle sait nous transmettre par les couleurs et les formes.  Elle a une prédilection pour l’aquarelle qui lui permet d’exprimer la douceur et la transparence, tout en demeurant énergique.  Rendre l’ambiance d’un lieu dans toute sa pureté est son objectif.  Ses œuvre  laissent une grande place à la réflexion.  Les détails sont suggérés.  Son but est de faire rêver l’observateur, de le transporter dans un monde de vivacité et de fraîcheur, et elle l’atteint bien.

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