Début juillet 1608, fondation de Québec et première pendaison connue en Nouvelle-France…
Quatrième voyage ( Honfleur–Québec : 1608-09). On confère à Champlain le titre de lieutenant de l’expédition au Saint-Laurent et à Dupont-Gravé la responsabilité de la traite des fourrures. De Poutrincourt s’étant vu adjuger Port-Royal, Champlain tourne ses desseins vers la Grande-Rivière de Canada.
Le 7 avril 1608, le pilote malouin Dupont-Gravé lève l’ancre à Honfleur sur le Lièvre et le lieutenant Champlain sur le Don-de-Dieu, le 13 du même mois. Tadoussac, à l’époque, est le terminus de la navigation transatlantique, le port d’attache et de ralliement des vaisseaux d’Europe : car, en amont du fleuve, la navigation semble périlleuse. Ayant mouillé l’ancre, Dupont-Gravé fut forcé, en vertu de son privilège royal, d’engager la lutte contre le capitaine basque Darache, qui l’avait devancé au trafic avec les autochtones. Champlain survient le 3 juin et ménage un prompt accommodement. Aussitôt, il apprête deux barques pour transporter à Québec une partie du matériel d’installation. Auparavant, il remonte de nouveau le Saguenay et recueille, auprès des premiers habitants du pays, de vagues informations relatives à l’hinterland : lac Saint-Jean et ses tributaires, rivières et lacs septentrionaux, baie du Nord…
Le 3 juillet (on ne s’entend pas sur la date exacte… nous avons vu 30 juin et 5 juillet…), il entre dans la rade de Québec et cargue ses voiles au pied du promontoire. « Il ne peut, écrit-il, trouver d’endroit plus commode, ni mieux situé, que la pointe de Québec, ainsi appelée des Sauvages, et remplie de noyers. » Sans tarder, trente ouvriers et artisans, parmi lesquel Jean Duval, La Taille, Antoine Natel, les jeunes Nicolas Marsolet et Etienne Brûlé, le chirurgien Bonherme, entament la forêt, creusent caves et fossés. Entre temps, une partie de l’équipage transporte, de Tadoussac à Québec, vivres et munitions, ustensiles et meubles. Le Don-de-Dieu ne montera donc jamais le fleuve jusqu’à l’habitation. Par malheur, à l’intérieur de ce groupe, on fomente un complot contre la vie de Champlain. Cinq artisans auraient rêvé de s’enrichir en assassinant le lieutenant pour ensuite livrer aux Basques de Tadoussac tout le matériel de l’installation. Mais Natel, l’un des conjurés, pris de remords, dévoile la conspiration au capitaine Têtu qui la révèle à Champlain. Aussitôt arrêtés, les coupables font des aveux : un conseil instruit le procès et condamne à mort Jean Duval. Pendu et décapité, on fichera sa tête au haut d’un piquet, sur l’habitation de Champlain. Ses complices seront mis aux fers ; on les graciera ultérieurement. (Tiré en partie de Louis-Marie Le Jeune, o.m.i, Dictionnaire, 1931.)
Bonjour Alain,
Merci pour cette partie d’histoire. Ce sont des détails que je ne connaissais pas et qui sont très intéressants.
Bonne journée.
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Bonjour Carmen,
Merci pour votre visite et votre commentaire.
Bonne journée à vous également,
Alain G.
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C’est vraiment intéressant. Merci!
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C’est moi qui vous remercie.
Et bonne chance dans tous vos projets.
Alain G.
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Bien le bonjour, monsieur Gagnon.
Excellente idée, cette tranche de notre courte, mais riche histoire.
Merci de la partager avec nous.
Que la chaleur n’engourdisse pas votre inspiration.
Jean-Marc O.
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Bien le bonjour à vous,
J’espère que vous profiterez de juillet.
Alain G.
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Plus que l’an dernier, vous imaginez sûrement.
Bonne fin de journée de canicule.
JMO
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Hé ben !!! merci pour cette page d’histoire
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De rien !
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Isabelle Duval dit; imaginer vous si mon ancètre aurait réussis cette trahison! il y aurais jamais eu cette magnifique ville ni de nouvelle France. Nous serions sous un régime espanol et nous ne parlerions pas Français ! pouvez vous vous imaginer les Fadelas du mont tremblant comme au brésil! Quel horreur j`’ ai honte de mon ancètre par chance se nais pas génétique!!!
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N’ayez pas honte… On ne récrit pas l’histoire…
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